Nous le savons : des entreprises voient le jour chaque année et d’autres ferment leurs portes. Cependant, une statistique semble passer sous la loupe. En effet, saviez-vous que plusieurs entreprises qui ont une croissance connaissent ensuite un échec, voire une faillite ? Vous vous demandez comment se fait-il après un tel succès, ces entreprises disparaissent ? Pour mieux comprendre ce phénomène assez répandu, lisez cet article sur les pièges et les solutions pour gérer une croissance d’entreprise.

Gérer la croissance d’une entreprise : un défi de grandeur

Avant d’aller plus loin, commençons par vous prouver que la gestion de la croissance est une véritable problématique pour plusieurs entreprises. Dans cette étude menée par la Fondation Kauffman et Inc. Magazine, les enquêteurs se sont intéressés à une liste de 5 000 entreprises connaissant la plus forte croissance. Ils ont donc effectué un suivi auprès des compagnies, 5 à 8 ans plus tard.

Résultat? Plus du 2/3 de ces entreprises avaient réduit leurs activités, connu la faillite ou avaient été vendues à perte. Des résultats plutôt troublants, mais pas si surprenants! En effet, la gestion de la croissance d’une entreprise, c’est tout un Art. Il s’agit d’un moment crucial qui s’avère souvent très complexe.

Pourquoi? Disons tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un problème lié à un manque de clientèle ou à des moyens de production complètement inefficaces. Au contraire, une entreprise qui vit une forte période de croissance est une entreprise qui reçoit des demandes et qui avait été capable de livrer la marchandise jusqu’à présent. En fait, les difficultés connues lors de la croissance se produisent généralement à deux moments-clés.

Une gestion de croissance d’entreprise chaotique

Que se passe-t-il quand la demande augmente dans un court délai? Quand la clientèle explose quand on s’y attendait plus ou moins? C’est souvent là que les premiers problèmes de gestion de croissance peuvent survenir. L’entreprise doit alors gérer la surcharge, le manque d’effectif, les processus inadéquats pour faire face à une hausse de productivité, etc.

Pour l’entreprise, c’est le début d’un engrenage néfaste. Les employés qui sont indispensables deviennent surmenés. Si rien ne change, ils quittent leur poste et le gestionnaire se retrouve le bec à l’eau. Les clients, ne recevant pas leurs commandes à temps, sont alors insatisfaits… Vous voyez le topo? Ça devient vite catastrophique.

Le problème, ici, est que l’entreprise n’a pas réussi à créer des processus durables et à devenir autonome. La gestion de la performance et de la croissance d’une entreprise, c’est vraiment tout un défi. Il faut être mentalement prêt et avisé. Et quand on ne l’est pas, il faut savoir s’en rendre compte. Être capable de reconnaître qu’on a besoin d’aide. Bien sûr, il faut aussi savoir qu’il existe des experts pour aider dans cette situation, comme les analystes d’affaires!

Les réflexes qui nuisent à la croissance d’une entreprise

Même lorsqu’une entreprise réussit à se maintenir à flot pendant une forte période de croissance, il y a de fortes chances qu’elle soit rattrapée peu de temps après. Pourquoi? Parce que ses gestionnaires ont été pris dans un tourbillon et n’ont pas fait de choix durables. Ils ont principalement agi par réflexe et n’ont pas opté pour une réflexion en profondeur.

Voici justement quelques erreurs qui sont souvent commises lors de la gestion de la croissance d’une entreprise.

Rester prisonnier de la gestion des opérations :

Qu’il s’agisse d’une entreprise en croissance ou non, la gestion des opérations équivaut bien souvent à une gestion de crise perpétuelle. Et c’est tout à fait normal. De nouveaux défis émergent, des urgences apparaissent et il faut trouver des solutions. On ne peut pas éviter cette réalité: la gestion des opérations restera toujours la gestion des opérations!

Ici, l’erreur du gestionnaire est de demeurer au cœur de toute cette administration. Il faut plutôt créer une équipe de direction qui prendra le relais, en plus d’investir dans des outils qui amélioreront la productivité. Il s’agit d’une priorité, puisque cela permet ensuite au gestionnaire de planifier la croissance de l’entreprise.

Ne pas suivre le marché ni planifier à l’avance :

Lorsqu’il est pris dans la gestion du quotidien et qu’il passe son temps à éteindre des feux, le gestionnaire voit moins loin. L’économie change, son marché évolue, ses concurrents essaient de nouvelles stratégies… Mais lui, il a du mal à suivre ces nouvelles informations et à ajuster sa vision en conséquence. Il n’arrive tout simplement pas à planifier la gestion de la croissance de son entreprise, à moyen et long terme. Il perd de vue la réalité du marché et base alors ses décisions sur des faits erronés.

Choisir le statu quo:

Évidemment, un gestionnaire qui ne se donne pas l’opportunité de changer sa perspective finira par ne plus évoluer du tout. Parfois, ce sera simplement causé par son incapacité à suivre l’évolution du marché. Pris dans la gestion des opérations, il manquera de belles opportunités ou assistera au lent déclin de sa rentabilité. Bref, il aura été distrait par le day to day et sera incapable de gérer la croissance de son entreprise.

Mais parfois, on voit aussi des gestionnaires qui choisissent le statu quo en toute conscience. Pourquoi? Parce qu’ils ont peur. Peur de perdre ce qu’ils ont réussi à acquérir. Peur de changer, d’oser, de transformer leurs méthodes ou de proposer de nouveaux produits. Leur recette a fonctionné une fois et ils espèrent qu’elle fonctionnera pour toujours. Évidemment, cette approche n’est pas du tout réaliste. Une saine gestion de la croissance d’une entreprise, ça exige de nouvelles stratégies!

Gestion croissance d’une entreprise, un art à maîtriser

Si vous êtes entrepreneur et que vous connaissez un franc succès et une croissance, sachez qu’un optimisateur de performance peut vous aider. À titre d’exemple, WizeBA inc. a accompagné de nombreuses PME à développer le business IQ pour performer et dévier les défis reliés à la croissance. Cette gestion s’est traduite par un plus grand succès et une aisance à naviguer en affaires. Parce que le surf c’est bien, mais pas toujours en affaires. Il faut anticiper et maîtriser la vague pour aller loin.